Mon rdv bi-hebdo avec ma balance
Ma balance et moi, ça ne fait pas si longtemps que ça qu’on se connaît. Pendant des années, je ne connaissais que celle de mon médecin, c’est vous dire si nous n’étions pas intimes. Et puis j’ai décidé de changer de poids, de m’abonner aux Sucrettes plutôt qu’au carré de sucre dans le café, et mon intérieur s’est doté d’une nouvelle recrue : ma balance.
Depuis, on se donne rendez-vous deux fois par semaine, histoire de faire le point sur notre relation et les efforts qu’il reste à fournir (évidemment, les efforts sont pour moi, c’est ce qu’on appelle le partage des tâches). On se retrouve le matin, avant le p’tit déj, pour discuter de l’avancée de mon régime. Et mine de rien, elle est plutôt compréhensive…
Tenez, la semaine dernière, elle m’a annoncé que, malgré mes quelques exceptions de début de printemps (je ne vous ai pas parlé de ma glace Amorino ?), je continuais, lentement mais sûrement, à faire baisser l’aiguille (c’est une métaphore, hein, parce qu’elle n’a pas d’aiguille, ma balance, juste des chiffres avec lesquels on ne peut pas tricher genre « c’est plus près de deux que de trois, alors on va dire que c’est deux » alors que, vraisemblablement, c’est parce qu’on se penche dangereusement vers la droite…).
Je vais donc poursuivre ces petits rendez-vous clandestins jusqu’à ce que ma nouvelle grande copine m’annonce un chiffre qui me plaira vraiment. Et là, peut-être qu’on ne se verra plus qu’une fois par semaine, voire tous les quinze jours, pour ne pas se perdre de vue…