Mes malheurs du vendredi 13

Pour certains, il porte chance ; pour d’autre la poisse. Je fais partie de la seconde catégorie, et ça dure depuis des années. Je me souviens encore qu’au lycée, un vendredi 13, le sort s’est ligué contre moi : le réveil n’a pas sonné, donc j’ai loupé le premier cours (physique-chimie, ok, pas mon préféré, mais…) ; durant le premier cours en question, la prof a fait une interro surprise : zéro pour ma pomme ; sur le chemin, j’ai fait tomber mon walkman (NDLR : pour les plus jeunes, c’était l’ancêtre de l’iPod) : cassé ; puis à l’heure du déjeuner une amie a renversé son café sur ma robe (blanche, la robe) ; et sur le chemin du retour, j’ai crevé un pneu de ma bicyclette ! Inutile de vous dire que je n’ai pas remis les pieds hors de chez moi avant le lendemain, ni répondu au téléphone (ce qui n’a pas empêché mon copain de l’époque de me quitter par répondeur interposé – NDLR : oui, les répondeurs existaient déjà).

Donc vendredi dernier, comme tous les vendredis 13, je me suis levée avec un petit pincement au cœur, une appréhension qui ne me quitte plus depuis des années alors que pourtant rien de particulier ne m’est arrivé depuis un bon bout de temps. Mais là… faut pas se reposer sur les lauriers, c’est quand on baisse la garde que le sort s’acharne. Donc pour bien commencer la journée, un hôtel pour lequel j’ai confirmé une réservation pour cet été m’annonce que quelqu’un a confirmé avant moi (sorry, on n’a plus de place). Puis c’est ma gardienne qui m’a annoncé que la place de parking que j’occupe clandestinement depuis un peu plus d’un an a été louée et que je vais devoir dégager. Enfin, j’ai décidé de challenger le destin et de jouer au Loto et… j’ai perdu… Pour la peine, je me suis offert des macarons Ladurée (et oui, j’ai posé un lapin à ma balance !).